• Il est sorti !

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    Je vous en parlais ici, un livre a été publié avec la participation de Richard Stallman. Il est à présent disponible en libre téléchargement grâce à nos amis de chez Framasoft.
    Vous pouvez également l'acheter aux Editions Eyrolles pour la modique somme de 22 euros.

    Télécharger le ici.


    Ou visionnez le en ligne:

     

     


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  • Voici quelques sorties qui peuvent être interessantes.

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         Chers amis manchots (référence à Tux le manchot de Linux), je vous propose de vous mettre sur votre 31 (ou pas en fait...) pour sortir un peu !

    Nous sommes dimanche, plus précisément le derrnier dimanche du mois et cela ma fait pensé que dimanche prochain sera le premier du mois( oui bien vu je sais, je suis perspicace)... Mais c'est pour une raison particulière que j'ai pensé à cela.
    En effet, les premiers dimanche de chaque mois (entre autre) il se passe des choses ! Pas des masses mais quelques unes malgré tout...



    Sorties:

    > Tous les 1er jeudi de chaque mois:
    • Jeudi du libre à Bruxelles: C'est une initiative de jeunes administrateurs systèmes désireux de communiquer sur les logiciels libres. Lors de la dernière journée, ils ont accueilli un contributeur au projet Mozilla.
    • Linux Meeting Party de Lilit: Lilit (Linux Liège Team) organise des Meeting ou l'on se rencontre et parle des logiciels libres et de Linux, il y a également un thème préparé à chaque fois.

    > Tous les 1er dimanche de chaque mois:

    > Autres jours:


    Sites pour des événements divers:

    • Que faire.be: Vous donne des infos sur tout ce qui est faisable et organisé en Belgique.
    • Vide-greniers: Vous liste toutes les brocantes, foires et autres sur tout thèmes !
    • L'agenda du libre: C'est un agenda concernant les événement libres, il dispose d'une version pour la Belgique depuis peu.

    Remarque: Voir aussi l'article sur les rencontres de groupes d'utilisateurs.

    Voila, si vous en connaissez d'autres n'hésitez pas à me le signaler par mail ou en commentaires ou autre. Je me ferais une joie de les ajouter !

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  • 10 Blockbusters grâce à Gnu/Linux !

    Weta-Digital

    Eh oui, Linux est au coeur d'une architecture de 4000 serveurs HP Blades de 35 000 coeurs, 104 To (tera-octets) de Ram, une baie de 2 Po (peta-octets) et un reseau de 10Go/s ! Leur sale serveur fait 3000m², elle contient 34 racks refroidis par water-cooling et conserve une température de 25°. Impressionnant non ? Mais où se trouve tout ça ?  Dans un studio de post-production s'occupant de la conception d'effets spéciaux Elle se trouve à Wellington, en Nouvelle-Zélande et se nomme Weta.

         C'est Paul Gunn qui a confié que Gnu/Linux était au centre de tout cela, lors de la Linux.Conf.Au 2010.

    Mais de quels films Weta s'est elle occupé ? De King-Kong, Seigneur des anneaux, X-men, Irobot, Eragon, Les quatre fantastiques, Jumper, Le jour où la terre s'arreta et plus récement: District 9 et Avatar de Jame Cameron !

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  • Shuttleworth: mon nouvel interêt chez Canonical.

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    Rappellez vous, Mark Shuttleworth a décidé de lèguer sa place de PDG...
    Mais que va-t-il donc faire ? Comment vont évoluer les choses ? Nous allons être éclairé sur le sujet.
    Je vous propose donc de vous informer de quelques nouvelles inspirées du magazine Full Circle n°32

    A partir de mars prochain, Mark va concentrer son énergie sur le design des produits, les partenariats et les clients. Ce sont les domaines qu'il apprécie les plus et également ceux où il peut mieux déterminer l'impact qu'ils ont sur l'open source et le marché de la technologie. Il a la possibilité de le faire grâce au fait qu'il délègue sa fonction de PDG.
       
    Mark s'est beaucoup passionné par le design et la qualité et désire passer plus de temps à comprendre comment exploiter le processus de collaboration afin de créer avec perspicacité de meilleurs produits plus intuitifs.

         Voilà la direction que va prendre Mark suite aux changements interne chez Canonical.

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  • L'inévitable alliance pour résister à Google ?


        Voici un article que je trouve très interessant, qui a été publié sur Framasoft. Je vous en fait donc part, je l'ai laissé tel quel et n'ai rien modifié (bon ok, peut être la police... mais rien du contenu).

    Jane Rahman - CC byJe suis de ceux qui pensent que le futur Chrome OS de Google est susceptible de bousculer les hiérarchies établies.

    Pour rappel Chrome OS sera un système d’exploitation reposant uniquement sur le navigateur Chrome. Tout se fera en ligne, dans les nuages, et si vous n’allumez plus votre machine que pour aller sur Gmail, Reader, Twitter ou Facebook, alors vous êtes une cible toute indiquée.

    Imaginons en effet que les premiers ordinateurs Chrome OS, prévus pour la fin de l’année 2010, soient un succès. Hypothèse plausible parce qu’un netbook sexy, peu cher, rapide au boot (on parle de 5 secondes) et rapide à la navigation (et encore plus rapide sur les services Google : Gmail, Docs, YouTube, Maps,etc), ça peut tenter même les plus rétifs.

    Si le succès est donc au rendez-vous alors vous pourrez toujours arriver avec vos beaux (mais anciens) discours de migration vers des alternatives libres (change ton Internet Explorer pour Firefox, change ton Windows pour GNU/Linux), les gens s’en foutront complètement. Cela n’aura aucune prise sur eux, s’ils ont déjà entre les mains ce nouveau terminal véloce et sécurisé, qui se met à jour tout seul, et qui ne demande aucune installation classique du moindre logiciel (du reste la notion même de logiciel disparait, quant à nos bons vieux fichiers ils ne se portent guère mieux).

    D’ailleurs si on se regarde un peu le nombril, c’en est également fini du service global que rend le réseau Framasoft, mais j’y reviendrai dans un futur billet[1].

    La menace est réelle (d’autant que Google met le paquet comme jamais niveau marketing pour le faire connaître). Il eut été rassurant qu’elle vienne du Grand Méchant Microsoft, mais c’est ici bien plus complexe que ça, puisque c’est du plus grand contributeur mondial open source qu’il s’agit. Et pour couronner le tout il existe une version libre du navigateur Chrome et de Chrome OS avec la sous-couche Chromium.

    Certes, en terme de parts de marché, le navigateur Chrome tient toujours une place modeste. Mais comparons les statistiques du Framablog il y a un an : Firefox 68%, Internet Explorer 21% et Chrome 1% à celles d’aujourd’hui : Firefox 66%, Internet Explorer 14% et Chrome 7%. La croissance est significative. Bien sûr c’est avant tout Internet Explorer qui en a pâti, mais Firefox a stagné et même, pour la première fois, un peu baissé.

    Or le public de ce blog est un public disons… « averti ». Il est sensibilisé au Libre et compte aujourd’hui, parmi ses visiteurs, 32% de GNU/Linux. Comment expliquer cette forte avancée de Chrome au détriment de Firefox ? J’ai un peu peur d’en connaître la raison : bien que fort jeune Chrome est déjà un excellent navigateur qui dépasse techniquement et ergonomiquement Firefox dans bien des domaines (surtout ne l’essayez pas sous Linux avec la rapidité de Firefox en tête !). D’accord, le panda roux vient de sortir en version 3.6 mais Chrome n’est pas en reste puisque son nouveau millésime 4.0 vient faire tomber l’un des dernières barrières que constituait l’absence d’extensions.

    Donc la qualité est là. Et puisque nos usages informatiques se concentrent désormais presque exclusivement sur Internet, la situation est mûre pour que Chrome OS vienne se faire rapidement une place au soleil, en court-circuitant complètement le parcours balisé qui souhaitait inciter les utilisateurs à substituer leur Windows pour du GNU/Linux. Comme dans le même temps Mac OS X continue sa progression (10% sur le Framablog), on pourrait bien se retrouver à terme avec une situation où les trois géants que sont Microsoft, Apple et Google se partagent le marché des OS grand public en laissant totalement à la marge GNU/Linux.

    GNU/Linux abandonnerait alors son ambition grand public pour revenir à la case départ des serveurs et n’être plus qu’un OS pour « experts bidouilleurs », ce qu’il avait un peu cessé d’être pourtant avec l’avènement de la populaire distribution Ubuntu.

    C’est pourquoi non seulement Firefox est en danger mais également Ubuntu. Du coup, l’article ci-dessous tire le bilan de la nouvelle donne et suggère fortement une association Mozilla Ubuntu pour tenter de contrarier la marche triomphante de Google (on aurait pu s’attendre à une association Mozilla Canonical plutôt, soit dit en passant).

    Ce n’est pas idiot. Pour Mozilla et Ubuntu d’abord, mais aussi pour le logiciel libre dans son ensemble qui a beaucoup à perdre dans l’histoire. Parce qu’au final quelle est la plus grande différence entre Mozilla et Google ? Comparer Le Manifeste de l’un et Les conditions d’utilisation de l’autre vous donnera peut-être un début de réponse…

    Ubuntu et Mozilla : L’inévitable alliance

    Ubuntu and Mozilla: The inevitable alliance

    Ronnie Whisler - décembre 2009 - Buntufu.com
    (Traduction Framalang : Olivier et Goofy)

    Les spéculations sont au journalisme technique ce que sont les prophéties à la religion. Elles n’ont d’importance, de crédibilité ou de génie que si elles se révèlent exactes. Il ne nous viendrait toutefois pas à l’idée de publier un article technique sans y risquer quelques spéculations. Spéculez sur quelques idées folles, c’est l’étincelle qui enflammera la créativité de certains individus ou de certaines entreprises. Vous voyez où je veux en venir ? Tant mieux, parce que cet article est entièrement conçu à partir de cela. En d’autres termes, tout ce que vous trouverez dans cet article n’est que pure spéculation, je n’ai aucune preuve pour étayer mes dires.

    Commençons par une revue des forces en présence. À ma droite, vous avez Mozilla qui nous a prouvé que la guerre des navigateurs n’est pas terminée et que Microsoft n’est pas intouchable. À ma gauche, vous avez Ubuntu qui nous a prouvé que Linux sur l’ordinateur personnel n’est pas une utopie, qu’il peut être simple et populaire. Et finalement, il y a Google qui s’est inspiré des succès des deux autres protagonistes et qui travaille sur son propre système d’exploitation basé sur Linux, dont la pièce maîtresse est le navigateur Chrome.

    Certains vous diront que c’est l’évolution. J’appelle plutôt ça tacler ses concurrents en s’appuyant sur leurs points forts et en insistant bien sur le fait que c’est un système d’exploitation tourné vers le Web dédié aux netbooks. Ça n’est, pour moi, rien d’autre qu’un stratagème pour éviter que la concurrence ne réagisse en formant des alliances avant que Chrome OS ne dévoile tout son potentiel.

    Est-ce à dire que je pense que Google c’est le mal ? Non. Cependant, un grand pouvoir implique de lourdes responsabilités, mais leur puissance est telle que céder à la tentation serait facile. La tentation étant ici de tuer toute compétition pour faire rentrer plus d’argent plus facilement et faire gonfler les bénéfices. Dieu seul sait le retard qu’a pris l’Ère du Numérique parce que les hommes et les femmes à la tête de certaines grosses entreprises ont cédé à la tentation. Honte à vous tous.

    Ceci étant dit, considérons les points de friction qui pourraient naître entre Google d’un côté et Mozilla et Ubuntu de l’autre si le système d’exploitation Chrome OS devenait populaire. On pense évidemment en premier lieu aux revenus de Mozilla, dont Google est la principale source. Google pourrait commencer à réduire sa rétribution au clic ou à la recherche. Google pourrait étoffer les fonctionnalités de Google search et réserver ses innovations à son navigateur pour vous pousser à utiliser Chrome, etc. On pourrait encore spéculer longtemps comme ça. Mais on a mieux à faire, non ?

    La situation entre Google et Ubuntu me rappelle celle de Microsoft et Sega. Vous souvenez-vous de ce qui s’est passé quand Microsoft a aidé Sega à créer la Dreamcast ? Moi je m’en souviens ! Sega n’a pas tenu longtemps et Microsoft a lancé la Dreamcast 2… pardon, la Xbox. Quelque chose me dit que ce scénario pourrait bien se reproduire ici. Canonical devrait rester sur ses gardes. Rien n’empêcherait Google de racheter Ubuntu/Canonical évidemment. Ça ne serait pas si surprenant, après tout, si Mark Shuttleworth sait faire quelque chose, c’est bien créer une société avec le vent en poupe et la revendre avec un joli profit.

    Maintenant, si Mozilla et Ubuntu/Canonical venaient à s’allier, ils devraient avoir le poids pour rivaliser avec Google ou n’importe qui d’autre. De toutes façons face aux autres grosses entreprises, ils ne peuvent pas se contenter d’être passifs au risque de se faire écarter du marché qu’ils ont aidé à créer. Fini le temps des « On verra ». L’heure est venue de se préparer pour le futur et de choisir des alliés solides.

    Notes

    [1] Crédit photo : Jane Rahman (Creative Commons By)


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