• L'aventure des fils de la poussière.

    Le peuple du tapis

    Le peuple du tapis

    Editions : J'ai lu
    Auteur : Terry Pratchett
    Genre : Fantasy / Humoristique
    Pages : 189
    Prix Moyen : 4 euros


    Premier roman que je lis de Pratchett et le voyage fut des meilleurs !

    Glurk et Snibril, deux frères Munrungues, demeurent paisibles au sein de leur tribu et vivent quotidien composé de chasse et de survie. Glurk est le chef de ce petit village qui va se voir soudainement attaqué par une horde de snargues (une sorte de bête/animal qu'ils ont l'habitude de chasser pour se nourrir). Celle-ci sont monté par d'étranges êtres maléfiques qui sont là pour de sombres raisons : les Moizes. Très vite, en bon meneur, Glurk va emmener son petit peuple vers des destinations plus sûres, ou du moins l'espère-t-il.
    La terre se met à trembler, les poils à vaciller est les infrastructures ont l'air d'imploser ! Le grand Découdre est bel et bien de retour...

    Dans ce roman, nous allons donc suivre le petite troupe de Glurk qui se verra agrandie au fil des pages car le grand Découdre fait du grabuge un peu partout, sans compter que ces satanés Moizes sont nombreux et rôdent. Les personnages sont assez sympathiques et leurs caractères réunis nous font sourire tant ils sont parfois difficiles entre eux. L'univers arrive à être assez cohérent pour que l'on adhère au périple de nos amis et ce malgré son caractère loufoque et décalé. L'humour est très présent sans forcément dé-crédibiliser l'histoire ou la rendre foireuse et grand-guignolesque.

    Plusieurs personnages vont se joindre au groupe, donc, et ils ont chacun leurs petits mystères qui les rend parfois intriguants, tel que Fléau qui n'a pas son pareil dans les arts du combat. Brocando, petit guerrier qui pourrait faire office de caricature des nains brutaux et avares que l'on peut retrouver dans les romans de Fantasy plus traditionnels. Le style est léger et n'est pas pénible une seule seconde, la structure connait une ou deux répétitions mais elle est très efficace et ne m'a pas parue ennuyeuse.

    C'est donc un auteur qui m'a plut et je pousserais le vice jusqu'au "Disque-Monde" lorsque j'en aurais l'occasion... En attendant, je pourrais toujours lire "Le grand livre des Gnomes" qui est déjà dans ma bibliothèque !

    Auteur à conseiller, œuvre à lire pour passer un bon moment et se délasser dans un univers audacieux et très plaisant.


    Vous pouvez retrouver cette critique sur Babelio.


    votre commentaire
  • Une science-fiction profonde et qui mène à la réflexion

    Le coup du cavalier

    Le coup du cavalier

    Editions : L'Atalante
    Auteur : Walter Jon Williams
    Genre : Science-Fiction
    Pages : 349
    Prix Moyen : 20 euros


    Doran Falkner, celui là même qui a permis à notre espèce d'accéder à l'immortalité, s'ennuie un peu sur sa planète. Ce n'est pas tant à cause du manque d'activités mais plutôt le fait de supporter de vieux démons qu'il traine et garde secrets. Cela fait des siècles qu'il a acheté pratiquement l'intégralité de la Terre, tandis que la plupart des autres humains vivent sur d'autres planètes.

    Il a également trouvé le moyen d'exploiter une énergie inépuisable qui permet de faire des choses jusqu'alors impossibles et insoupçonnées. Cela fait de lui l'investigateur des deux plus grandes révolution de notre espèce. Profitant de ces deux révolutions, il redonne vie aux monuments les plus démesurés et luxuriants qu'a connue la Grèce antique. Amateur de tout ce qui touche à la Grèce et à ses légendes, il va jusqu'à (re)créer des centaures. Il prendra grand soin de les cacher au reste des humains.

    Malgré tout cela, il est très tourmenté et ne sait plus quoi faire pour y remédier. Après tout, c'est lui qui mis au point la révolution qui a plongé l'humanité dans une profonde et ennuyeuse léthargie... C'est alors qu'il découvre que, sur une planète reculée, prospère une espèce primitive semblant avoir la capacité de se téléporter. La solution s'offre donc à lui : si il parvenait à percer ce mystère et créer une troisième révolution, l'humanité pourrait peut-être sortir de sa léthargie !

    Nous allons donc au cours des pages, suivre Doran et ses fantômes. Nous serons aux premières loges de son esprit ingénieux et tourmenté. Le roman tourne énormément sur la psychologie de ce personnages mais aussi sur l'influence psychologique que pourrait avoir ce genre de révolutions sur nous si nous y arriverions.

    Le style est assez élaboré mais il a bien vieillit et je ne me doutais pas qu'il fut écrit en 1985. Le charme opère comme celui d'une oeuvre récente et on se laisse embarquer vers ce grand voyage plein de philosophie. Car l'auteur montre de forts attachements à la psychologie et la philosophie. Le roman parvient à nous amener à certaines réflexions et interrogations.

    Le tout se déroule lentement et calmement, à la fois pour appuyer les nombreuses années durant lesquelles l'histoire s'écoule mais aussi du à son orientation cité ci-dessus. Ceux qui attendent de l'action devront donc passer leur chemin.

    J'ai apprécié cette lecture et la découverte de l'auteur ainsi que de l'édition qui s'avère de très grande qualité. Ce livre est à recommander à toute personne aimant les lectures intelligentes et qui porte à réflexion.


    Vous pouvez retrouver cette critique sur Babelio.


    votre commentaire
  • Une BD originale et intimiste.

    Comédie sentimentale pornographique

    Comédie sentimentale pornographique

    Editions : Delcourt
    Auteur : Jimmy Beaulieu
    Dessinateur : Jimmy Beaulieu
    Genre : Comédie / Pornographie
    Pages : 286
    Prix Moyen : 15 euros


    Cette bande dessinée québécoise a la particularité de se montrer dans un format roman. Je trouve que c'est du plus bel effet et que ça donne une vraie personnalité à l'œuvre. D'une manière générale, l'ensemble du rendu visuel est très soigné. Les dessins aborde un style de traits « haut la main » et « crayonnés » plutôt réussi. C'est moins retouché que la plupart des BD que l'on à habitude de voir.

    Pour en revenir aux dessins, l'auteur nous prouve qu'il peut travailler plusieurs style et ce dans plusieurs tons. En effet, certains dessins semblent griffonnés simplement au bic, d'autre semble fait au marqueur ou encore à la pastelle tandis que d'autre, encore, mélangent le tout. En fonction des pages, on assiste donc à diverses ambiances et à des touches artistiques multiples et variées. Je n'avais encore jamais vu cela et j'apprécie le rendu que ça offre.

    Du coté du scénario, nous sommes témoins de scènes plus ou moins intimes de la vie de tous les jours. Les personnages auront tous un rapport, si petit soit il, les uns avec les autres. Comme par exemple, la fréquentation d'un même lieu ou d'un même ami. Le point commun de toutes les scène sera néanmoins l'amour, la passion, la sexualité décomplexée et assumée. J'ai trouvé le tout assez monotone par le coté anodin qui fait le commun des personnages. Mais c'est également cela qui donne son originalité et sa fraicheur à cette BD ; le coté très terre-à-terre du quotidien. On se sent donc parfois proche car cela pourrait être le quotidien de n'importe qui, ce qui rend l'œuvre intéressante. Donc, rien de passionnant mais qui semble tellement véritable et fidèle à une certaine réalité. C'est pour moi un bon point.

    La sexualité est donc fort présente mais principalement lesbienne. Lorsqu'elle est abordée du côté masculin, c'est généralement sous forme de fantasme et non activement. Qui a dit que les hommes étaient sexuellement plus actif ?

    Le contenu est correct, nous proposant 286 pages au prix moyen de la plupart des BD moins généreuses...

    Ce fut un défis agréable, voilà encore un bel ouvrage sur les planches de ma bibliothèque. En c'est encore une fois grâce au concours Masse Critique ! Merci à Babelio et aux éditeurs participants.


    Vous pouvez retrouver cette critique sur Babelio.


    4 commentaires
  • Un recueil de sales poèmes

    Tous malades !

    Tous malades !

    Editions : Bragelonne
    Auteurs : 30 auteurs plus ou moins connus
    Genre : Humoristique / Gore
    Pages : 137
    Prix Moyen : 15 euros


    Petit recueil de poèmes sortant de l'ordinaire.

    Il est assez surprenant de voir ce que les auteurs savent faire avec les mots ! En effet, ils parviennent à mettre au point de petites histoires sous forme de poème abordant un thème précis.

    C'est avant tout sur le ton de la dérision qu'il nous est proposé. Les poèmes sont décalés et très gores voire infects sur le plan de l'horreur. On aime ou pas, moi j'aime beaucoup.

    Beaucoup d'auteurs on participé à ce recueil (pas moins de 30) dont certains bien connus tel que Terry Pratchett, James Herbert etc...

    En prologue, on en apprend plus sur les auteurs, les anthologistes, les illustrateurs et la traductrice. Et ça, ça fait plaisir !

    Il n'y a pas grand choses à dire de plus si ce n'est : laissez vous surprendre par cet ovni littéraire !


    Enfin, je tiens à remettre une mention spéciale pour l'édition qui est superbe. Les illustrations (de Clive Barker pour certaines) qui parsèment le bouquin sont excellentes. Le dit bouquin est en couverture rigide, recouverte d'une couverture mole. La qualité du papier est aussi très agréable et bienvenue. Voici pour le détail :

    Tous malades !


    Vous pouvez retrouver cette critique sur Babelio.


    2 commentaires
  • Une science-fiction sur le thème de la nature.

    Le cerveau vert

    Le cerveau vert

    Editions : Pocket
    Auteur : Frank Herbert
    Genre : Science-Fiction
    Pages : 243
    Prix Moyen : 6 euros


    Que dire ? C'est un livre court qui se lit vite... Il y a de l'action et de l'aventure (une seule en fait du début à la fin).

    Je ne sais pas si c'est un clin d'œil à la fantasy mais on rencontre les protagonistes dans une brasserie/auberge. C'est l'endroit où ils se croisent et l'aventure va commencer peu après.
    Les protagonistes ont des caractères assez intéressants et il est amusant de voir leurs réactions dans les pires situations... En effet, leur sang-froid sera mis à rudes épreuves et on n'aimerais pas être à leur place.

    On escortera principalement Joao, "bandeirante" dont le métier est d'éradiquer toute espèce d'insectes... C'est un homme d'action, un mercenaire qui n'a pas froid aux yeux. Le sort va se retourner contre lui et il va se retrouver traquer par la nature qu'il traquait lui même...

    Très vite, les différents protagonistes vont se retrouver ensemble dans cette situation et il est parfois question de perfidie, de complots secrets et on se demande si les protagonistes vont s'aider ou se "lyncher" l'un l'autre pour optimiser leurs propres chances de survie. Pourront-ils s'en sortir ? Si oui, le pourront-ils ensembles ?

    Il est donc question de nature et aussi de l'équilibre de la planète grâce à cette dernière. Frank Herbert a été très visionnaire sur ce coup là.

    La nature va se rebeller contre le génocide que l'humanité effectue sur elle, il va y avoir également des mutations et d'autres surprises... Qui pensait que la nature n'était pas intelligente ?
    Il se passe une guerre entre les Hommes et la nature, qui l'emportera ? La nature est elle hostile ou désire-t-elle un marché équitable voire un dédommagement ? Que des questions dont vous découvrirez les réponses uniquement en lisant ce roman.

    Je ne sais pas que dire de plus car il est assez court et qu'il se dévore, de plus je ne compte pas vous spoiler le scénario.


    Vous pouvez retrouver cette critique sur Babelio.


    votre commentaire