Roman à glacer le sang, dans tous les sens du terme.

Editions : France Loisirs
Auteur : Alan Ryan
Genre : Horreur / Thriller
Pages : 187
Prix Moyen : 7 euros

Le blizzard confine Daecons Kill dans la solitude et en empêche toute entrée ou sortie.
Quel acharnement du sort pour ce pauvre John Chard, shérif de substitution, qui va devoir tenter de gérer ça au mieux alors qu'il n'est même pas encore bien accepté par la population.

Il faudra préserver les personnes âgées et les enfants car cela s'annonce comme l'hiver le plus rude de l'histoire de cette petite bourgade. Le stress s'installe assez rapidement : auront-ils assez de ressources pour tenir ? Les plus faibles survivront-ils au froid ? Que de questions auxquelles John doit faire face avec sang froid. Mais si il y a bien une chose qu'il aura avec certitude, c'est le sang froid (à cause du cllimat)...

Susan Lester a aperçus un train de cirque à l'ancienne gare qui n'est pourtant plus en fonction depuis de nombreuses années. Il lui semble y avoir vu des clowns lugubres et peu rassurants. Peu à peu, des morts étranges auront lieu et John va devoir enquêter à ce sujet également.

Y a-t-il un rapport avec ce mystérieux train ? Les morts sont-elles accidentelles ? Vont-ils survivrent à tous ces événements rudes et tragiques ?

Cet hiver pourrais bien glacer le sang de tout Daecons Kill et ce pour de bon...

La plume d'Alan Ryan est souple et limpide. La lecture se fait sans encombre et est agréable. On est porté par le récit du début à la fin. De plus, le roman est assez court (187 pages) et on atteint la fin avant de s'en rendre compte. C'est un livre qui se dévore littéralement.

On se sent oppressé dans tout ce blanc et tout ce froid. Les personnages sont assez attachants et on a peur pour eux. L'immersion a été totale pour moi.

Je l'ai lu il y a quelques années et j'en avait un souvenir si agréable que je l'ai relu d'une traite cette année.

C'est un thriller fantastique que je recommande grandement à toute personne aimant le genre.
Pour ma part, je compte bien aller regarder du coté de ces autres ouvrages...

Vous pouvez retrouver cette critique sur Babelio.

Apprenez-en plus sur les origines du phénomène du Rock

Editions : Presse Universitaire de France
Auteur : Claude Chastagner
Genre : Instructif / Informatif
Pages : 275
Prix Moyen : 20 euros

Voici un livre qui va étayer votre culture du Rock. En effet, il décrit de manière très précise et complète, l'histoire du Rock et de ses origines.

Tout d'abord, on y découvre l'évolution de la jeunesse des années 50 filant droit vers la culture Rock que nous connaissont aujourd'hui. Il est question de groupes connus et de leurs influences.

Ensuite, la guitare ainsi que toutes les choses qu'elle représente pour les rockeurs sont également survolées. Mais il y a aussi des dates clés, que bien des personnes (re)connaîtrons (Mai 68) et leurs rôles dans toute cette machine de rébellion.

Vous l'aurez compris, cet ouvrage est une mine d'informations.

De surcroît, c'est bien écrit et les mots sont intelligemment choisis. Pour peu que cela vous intéresse, vous vous délecterez sans mal de cet afflux d'informations.

Si vous êtes amateur de Rock (et aimez l'histoire), alors foncez sur cet ouvrage sans hésiter.

Comme certains d'entre vous l'aurons remarqué, les romans me sont bien plus familiers et pour ce type de lecture ci, j'ai plus de mal à rédiger une critique fort intéressante. Il est vrai que n'ayant pas d'histoire à résumer, cela limite la critique d'emblée. J'espère que cette critique plaira tout de même à certains.

Je tiens, comme toujours, à remercier Babelio pour ce Masse Critique ainsi que les éditions partenaires (la Presse Universitaire de France dans ce cas-ci).

Vous pouvez retrouver cette critique sur Babelio.

Un auteur fort glauque et décomplexé.

Editions : J'ai Lu
Auteur : Clive Barker
Genre : Horreur / Fantastique
Pages : 249
Prix Moyen : 5 euros

Premiers et actuellement seuls récits que j'ai lu de Clive Barker et j'ai globalement bien apprécié.
Il est assez original dans le glauque et le sombre, j'ai particulièrement aimé certaines nouvelles et moins d'autres, comme souvent.

Vous enfonceriez vous dans les rames d'un métro où sont commises les pires atrocités ? Après tout, ce serais le scoop du siècle d'immortaliser le bourreau qui y découpe les gens de sang froid avec une dextérité de boucher. Pourquoi fait-il cela ? Où fini le métro lorsque le forfait est terminé ? Comment ce fait-il qu'on ne l'ai pas encore coffré ? Notre héros va vouloir trouver les réponses mais à un prix qu'il est loin d'imaginer.

Vous pensiez que tout les démons sont tout puissants et contrôlent leur destin ? Alors, découvrez la dure vie du Cacophone, démon inférieur qui à pour pénible mission de hanter certains vivants pour les faire tomber dans la folie... Mais il se pourrait qu'il tombe sur un humain plus coriace que lui. Lisez cette nouvelle et, vous aussi, soyez pris de compassion à la fois pour la victime du démon mais également pour ce pauvre Cacophone qui ne s'en sort pas.

Que penser lorsque des jeunes disparaissent et qu'un de leurs camarades de chambre crie à la magie noire et soutient que c'est un ancien élève décédé qui se venge ? Qu'il a des problèmes psychologique, probablement. Mais lorsque les autres élèves se liguent contre lui et donne un des leurs à manger à la truie de la fermette avoisinante on n'est plus sûr de quel enfant est totalement fou... Lisez cette nouvelle des plus glauque qui parviendra probablement à vous mettre mal à l'aise.

Autant de nouvelles menées avec brio par un auteur fort apprécié, à juste titre.

Vous pouvez retrouver cette critique sur Babelio.

La plume de la descendance du maître.

Editions : Le Livre de Poche
Auteur : Joe Hill
Genre : Horreur
Pages : 439
Prix Moyen : 8 euros

Judas Coyne, rock star riche, célèbre et quinquagénaire a toujours gardé une mentalité d'ado insolent et impétueux. De fait, il collectionne des choses plus morbides les unes que les autres et aime les filles fort jeunes. Sa compagne actuelle, Georgia, a d'ailleurs 23 ans...

Pour compléter sa collection macabre, il va acheter le dernier costume d'un défunt sur un site internet. Celui-ci serait fourni avec le fantôme du défunt, quelle bonne pub: Judas Coyne achète un poltergeist. Il reçoit alors le dit costume dans une boite, toute noire, en forme de cœur. Et là, les choses vont s'enchainer, Judas voit le défunt errer dans les couloirs de sa maison, les yeux comme rayés avec un bic. Il panique soudain et a du mal à trouver le sommeil. La présence du mort est accompagnée d'un froid aigu et d'un mal-aise profond. Jude ne peut supporter ça plus longtemps et décide de contacter la personne qui lui a vendu le costume.

Celle-ci va lui faire comprendre que c'est est un coup monté et qu'il ne peut plus se défaire du fantôme qui est là dans le but de mettre fin aux jours de Jude. Cette personne nous apprend également qu'elle est de la famille d'une des nombreuses conquêtes de Jude et que celle-ci s'est suicidée de chagrin après leur rupture. C'est donc une sorte de vengeance perverse et sordide qui s'abat sur notre héros. Heureusement, Georgia et Jude ont des chiens et il parait que les chiens ont la faculté de tenir à l'écart les esprits et les fantômes...

Une longue traque entre le mort et Jude va alors débuter dans le but de mettre Jude sur "la route de nuit" en direction des enfers et pour cela, le fantôme n'hésitera pas à s'en prendre à quiconque tentera d'aider Jude. Au fil des pages, on va en découvrir davantage sur le fantôme et son histoire mais aussi les secrets qui se tapissent derrière cet acte de vengeance vil et malsain. Secrets qui surprennent et révoltent, on se rend compte alors de toute la perversité et du caractère maléfique du défunt.

Au rendez-vous: horreur, apparitions, découvertes surprenantes, quelques scènes d'action et d'hémoglobine, le tout dans un rythme effréné !

Joe Hill est un jeune auteur et cet ouvrage est son premier roman. Il a été récompensé en guise de "meilleur premier roman" en 2008 (année de sa traduction) et c'est mérité ! Joe Hill est un pseudonyme de l'auteur qui n'est autre que le fils de Stephen King, autant dire qu'il était donc attendu au tournant mais il a su s'en sortir avec les honneurs, comme quoi, la fibre artistique se transmet peut-être entre générations.

Pour en revenir à l'œuvre, le style d'écriture est plus limpide et plus léger que celui des grandes œuvres du King, peut-être que le plus jeune âge de Joe y est pour quelque chose. Joe Hill nous présente des personnages attachants avec des personnalités et caractères que l'on cerne facilement. Il ne fait pas dans le lourd ou la fioriture, aucun détail n'est de trop et il n'y a aucune longueur. C'est un roman qui se veut dynamique et surprenant de part sa traque et ses multiples surprises. Le tout est très soigné avec des mots simples et astucieux, ce qui rend l'ouvrage très accessible et lui confère une lecture aisée. Ainsi, autant les ados que les plus âgés pourront s'attaquer à ce premier roman de cet auteur qui nous promet de faire beaucoup de bruit, tout comme son père !

En conclusion, en dépit de mon rythme de lecture très lent, je l'ai lu vite et je devrais même dire dévoré ! Il se laisse lire tout seul, un peu comme un "Manitou" de Graham Masterton grâce à sa légèreté. L'histoire est nerveuse et surprenante en plusieurs choses et on se régale en découvrant tout se qui se trame derrière cette histoire de fantôme vengeur. Horreur, amour, culpabilité, nostalgie et peur sont d'autant d'émotions qui se confrontent et se relayent dans ces 439 pages. Un auteur que je vais suivre de près, tant la qualité de son premier roman est bonne.

J'en redemande et ne me suis pas ennuyé une seconde durant cet ouvrage délicieux !

Vous pouvez retrouver cette critique sur Psychovision  ou sur Babelio.

L'aventure des fils de la poussière.

Editions : J'ai lu
Auteur : Terry Pratchett
Genre : Fantasy / Humoristique
Pages : 189
Prix Moyen : 4 euros

Premier roman que je lis de Pratchett et le voyage fut des meilleurs !

Glurk et Snibril, deux frères Munrungues, demeurent paisibles au sein de leur tribu et vivent quotidien composé de chasse et de survie. Glurk est le chef de ce petit village qui va se voir soudainement attaqué par une horde de snargues (une sorte de bête/animal qu'ils ont l'habitude de chasser pour se nourrir). Celle-ci sont monté par d'étranges êtres maléfiques qui sont là pour de sombres raisons : les Moizes. Très vite, en bon meneur, Glurk va emmener son petit peuple vers des destinations plus sûres, ou du moins l'espère-t-il.
La terre se met à trembler, les poils à vaciller est les infrastructures ont l'air d'imploser ! Le grand Découdre est bel et bien de retour...

Dans ce roman, nous allons donc suivre le petite troupe de Glurk qui se verra agrandie au fil des pages car le grand Découdre fait du grabuge un peu partout, sans compter que ces satanés Moizes sont nombreux et rôdent. Les personnages sont assez sympathiques et leurs caractères réunis nous font sourire tant ils sont parfois difficiles entre eux. L'univers arrive à être assez cohérent pour que l'on adhère au périple de nos amis et ce malgré son caractère loufoque et décalé. L'humour est très présent sans forcément dé-crédibiliser l'histoire ou la rendre foireuse et grand-guignolesque.

Plusieurs personnages vont se joindre au groupe, donc, et ils ont chacun leurs petits mystères qui les rend parfois intriguants, tel que Fléau qui n'a pas son pareil dans les arts du combat. Brocando, petit guerrier qui pourrait faire office de caricature des nains brutaux et avares que l'on peut retrouver dans les romans de Fantasy plus traditionnels. Le style est léger et n'est pas pénible une seule seconde, la structure connait une ou deux répétitions mais elle est très efficace et ne m'a pas parue ennuyeuse.

C'est donc un auteur qui m'a plut et je pousserais le vice jusqu'au "Disque-Monde" lorsque j'en aurais l'occasion... En attendant, je pourrais toujours lire "Le grand livre des Gnomes" qui est déjà dans ma bibliothèque !

Auteur à conseiller, œuvre à lire pour passer un bon moment et se délasser dans un univers audacieux et très plaisant.

Vous pouvez retrouver cette critique sur Babelio.